Alors que beaucoup de start-up s’intéressent au début du voyage des micro et nanosatellites en développant des microlanceurs, Exotrail s’intéresse aux « derniers kilomètres » avec un déployeur autonome pour lancements mutualisés. D’autres ont déjà pénétré ce marché.
Le 24 juin 2020, l’équipe d’Exotrail, jusqu’ici connue principalement pour ses micropropulseurs plasmiques et ses systèmes de gestion de missions, faisait partie des lauréats du « Challenge R&D » lancé quelques mois plus tôt par le Cnes pour soutenir l’innovation dans le domaine du transport spatial. Elle avait décroché à cette occasion un contrat d’étude de 100 000 € pour une étude de faisabilité sur un déployeur autonome de nanosatellites, le SpaceVan. Moins de deux ans plus tard, la start-up de Massy, au sud de Paris, lance son service commercial, avec un premier vol sur la mission mutualisée Transporter 9 de SpaceX, en octobre 2023, et trois autres à suivre sur d’autres lanceurs en 2024.
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