Le F-35 remis en question à Bruxelles et à Londres

F-35
Un F-35A de retour d'évaluation en Finlande. Crédit : C. Quail - US Air Force.
Les critiques américaines sur le programme F-35 ont des répercussions chez les alliés européens. En Belgique les parlementaires interpellent le gouvernement sur la question. Au Royaume-Uni, c’est le gouvernement lui-même qui décide de mettre fin au contrat.

Face aux parlementaires, le ministre de la Défense belge, Ludivine Dedonder, a affirmé par deux fois que l’acquisition de 34 avions de combat F-35 pour renouveler la composante Air des forces armées ne serait pas remise en cause. « Le gouvernement n’a pas l’intention de mettre fin au contrat d’achat », a-t-elle assuré le 10 mars lors d’un débat devant la commission de la Défense de la Chambre des représentants, à la demande du député réformateur Denis Ducarme.

Ludivine Dedonder a essentiellement répété ce qu’elle avait déjà dit en séance plénière le 4 mars, à savoir « qu’il ne serait pas responsable de revenir sur ce contrat », d’un montant de 3,8 Md€ sur douze ans, passé en octobre 2018 par le gouvernement de Charles Michel. « Le processus est à un stade avancé, qui ne permet plus de faire marche arrière », s’était-elle justifiée. Le ministre a même annoncé que le coût opérationnel des F-35 serait équivalent, à terme, à celui des F-16 actuels.

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