Le Rafale grec s’invite dans le budget militaire français

Deux Rafale au standard F3R en configuration air-air avec le missile Meteor. Crédit : A. Pecchi - Dassault Aviation.
La tension avec la Turquie en Méditerranée ou le soutien à l’industrie en temps de Covid-19 viennent bouleverser le calendrier bien réglé des lois de finances qui fixent le budget du ministère des Armées. Les nouveaux engagements nécessiteront des ajustements avec Bercy.

La France va passer commande d’ici la fin de l’année de douze Rafale supplémentaires pour l’armée de l’air et de l’espace. Ils viendront remplacer les douze appareils d’occasion cédés à la Grèce dans le cadre de l’accord actuellement négocié avec Athènes. L’annonce, attendue depuis que le marché grec a été confirmé le 12 septembre, a été faite officiellement le 6 octobre par Florence Parly, ministre des Armées, lors de son audition devant la Commission de la défense nationale et des forces armées de l’Assemblée nationale sur le projet de Loi de Finances pour 2021.

Pour Florence Parly, il s’agit de respecter les objectifs de la Loi de Programmation Militaire (LPM) qui prévoit un passage à 129 Rafale dans l’armée de l’air en 2025. « J’ai bien l’intention de tenir cet engagement », a assuré le ministre.

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