Les pertes de Rocket Lab révélées avant l’entrée en bourse

Mahia Point Rocket Lab
Rocket Lab dispose désormais de deux complexes de lancement sur son site de Mahia Point. Crédit : Rocket Lab.
Avant de décider d’approuver ou non sa fusion avec l’opérateur du petit lanceur Electron, la société d’investisseurs Vector Acquisition a dû révéler son bilan financier. Or, Rocket Lab enregistre des pertes croissantes malgré ses succès.

En dépit de trois échecs de son petit lanceur Electron, Rocket Lab reste pour beaucoup le symbole du succès d’une entreprise du « New Space ». Bien que née en Californie, la société s’est développée en Nouvelle-Zélande où elle dispose de son usine qui produit des lanceurs à la chaîne et de son propre site de lancement, avec deux complexes pour tenir des cadences ambitieuses. À l’instar de SpaceX, la firme de Peter Beck mise sur la réutilisation pour accroître sa réactivité et éventuellement réduire ses coûts. Avec le Neutron, elle s’apprête à changer d’échelle et de marché.

Contrairement à la firme d’Elon Musk, elle mise sur l’entrée en bourse pour financer cette transition, grâce à une fusion avec Vector Acquisition Corp., une Spac (Special Purpose Acquisition Company), créée à cette fin aux îles Caïmans. À l’heure où nous publions, cette fusion devait être entérinée le 20 août.

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