Le monde arabe accède à l’imagerie spatiale militaire

Le quartier du Burj Khalifa à Dubaï photographié par Pléiades donne une idée des capacités offertes par le nouveau satellite espion marocain et ses futurs homologues émiriens. Crédit : Airbus Intelligence.
Le lancement du satellite marocain Mohammed VI-A n’est que le premier d’une série qui doit doter plusieurs pays arabes d’une nouvelle capacité d’observation spatiale submétrique.

Pour la onzième fois d’affilée, le petit lanceur européen Vega a parfaitement rempli sa mission en plaçant Mohammed VI-A, le premier satellite d’observation optique militaire du royaume chérifien, sur une orbite héliosynchrone à 647 km d’altitude et phasée pour un passage de l’équateur à 10 h 30 locales. Un second satellite, Mohammed VI-B, doit suivre en 2018 afin de doubler la capacité d’imagerie et de réduire de moitié les temps de revisite.

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