Et si le Starship tenait ses promesses et que l’avenir du spatial passait par une capacité de lancement « super lourde », quelle serait la stratégie des Européens ? Pour en avoir une idée, en mai 2023, l’ESA a lancé l’étude Protein. Aujourd’hui, les industriels viennent de rendre leur copie.
Il y a dix-huit mois, peu après le fiasco du premier vol du composite Super Heavy/Starship, l’ESA sélectionnait ArianeGroup et Rocket Factory Augsbourg (RFA) pour une étude, baptisée Protein (Preparatory Activities for European Heavy Lift Launcher), sur un éventuel système de lancement ultra-lourd pour la logistique de l’orbite basse. Le concept, maturé depuis la mi-2022, portait sur des solutions techniques pour placer sur orbite basse au moins 10 000 t par an, soit l’équivalent de 500 vols d’Ariane 6, pour assembler et entretenir de grandes infrastructures orbitales telles que des fermes de serveurs informatiques, des centrales solaires ou des usines de production.
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[…] Ll y a dix-huit mois, peu après le fiasco du premier vol du composite Super Heavy/Starship, l’ESA sélectionnait ArianeGroup et Rocket Factory Augsbourg (RFA) pour une étude, baptisée Protein (Preparatory Activities for European Heavy Lift Launcher), sur un éventuel système de lancement ultra-lourd pour la logistique de l’orbite basse. Le concept, maturé depuis la mi-2022, […]