Ankara entre ultimatum américain et coopération avec la Russie

S-400
Le système S-400 a été déployé en Syrie pour protéger les bases russes. Crédit : Ministère de la Défense de la Fédération de Russie.
Tandis que Washington menace de ne pas livrer ses F-35 produits en coopération avec l’industrie turque, Moscou propose une production en commun et des transferts de technologies sur ses systèmes les plus modernes.

Le choix du système antiaérien et antimissile S-400 par le gouvernement turc pour la protection de son espace aérien en septembre 2017 a profondément détérioré les relations entre Ankara et Washington. Cela a entraîné en mars la suspension des livraisons du F-35 aux forces aériennes du pays, alors même que l’industrie turque est partenaire de troisième rang sur le programme. Un ultimatum a été remis aux autorités turques par le département d’État américain demandant un abandon de son achat du système russe avant la fin de la première semaine de juin 2019, faute de quoi le pays devrait en affronter les conséquences « très négatives ».

Le 18 mai, deux mois avant le début des livraisons des missiles russes, le président Recep Tayyip Erdoğan n’a pas hésité à envenimer la situation en annonçant que la Turquie travaillera avec la Russie sur la production du système S-500 Prometeï qui doit compléter le S-400 Trioumf avec une capacité antibalistique accrue.

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