Safran se prépare à une année riche en 2017

Avec le Leap, Safran AE veut renforcer son niveau d’automatisation. Crédit : Safran AE.
C’est une année pleine de rebondissements que Safran a clôturé par sa conférence de presse fin février. Et l’année 2017 s’annonce tout aussi chargée pour le motoriste, qui doit prendre le contrôle de l’équipementier Zodiac Aerospace d’ici la fin de l’année.

Comme si la montée en cadence du Leap ne suffisait pas, Safran a profondément modifié sa structure en 2016. En se séparant de Morpho, puis de toute la division Sécurité, le groupe français a décidé de se recentrer sur l’aéronautique. L’externalisation des activités spatiales dans Airbus Safran Launchers (ASL) a été elle aussi finalisée au 1er juillet. Toute l’activité ? Non, et même si le directeur général Philippe Petitcolin l’a semble-t-il oublié lors de la conférence de presse tenue au siège de Safran à Issy-les-Moulineaux le 24 février, Safran possède encore un peu de spatial à Vernon avec l’activité de propulsion plasmique.

Ce recentrage a en tout cas réussi à l’entreprise, qui a enregistré une progression organique de 15,2% de son résultat opérationnel courant. Les résultats de 2015 et les prévisions ont été retraités en prenant en compte le changement de périmètre de l’entreprise. Le chiffre d’affaires a ainsi progressé de 1,6%, mais de 3,9% en organique (en prenant en compte la sortie des activités intégrées à ASL) pour atteindre 15,7Md€. Le résultat net ajusté est en hausse de 21,7% à 1,8 Md€. La dette a augmenté pour atteindre 1,4Md€, mais uniquement en raison de la soulte payée à Airbus pour la création de ASL. La cession des activités Sécurité, en cours de finalisation, lui a rapporté près de 3Md€.

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