Safran veut des moteurs verts

Leap Safran
Les moteurs doivent accepter les bio-carburants. Ici, un Leap-1B. Crédit : A. Daste - Safran.
La lutte pour l’aérien vert a des implications lourdes en termes de politique et d’image de marque. Safran a présenté ses différentes options sur le sujet.

Alors même que les États-Unis sont désormais exportateurs nets de pétrole, l’Europe, notamment dans l’aéronautique, a décidé de faire de la lutte contre les émissions de CO2 la priorité absolue. Si les opinions publiques européennes sont convaincues du bien-fondé des politiques publiques en faveur de la décarbonisation du transport, les 80 % du reste du monde, qui découvre la possibilité du voyage aérien, en a une bien moindre conscience.

Cela n’empêche pas les industriels européens à mettre des moyens très importants pour remplir les objectifs ambitieux posés sur le continent, notamment dans le cadre du programme CleanSky : 50 % d’émission en moins en 2050 par rapport à 2005, malgré la croissance du trafic.

Avec seulement 2 à 3 % des émissions de carbone à l’échelle mondiale, l’aéronautique est donc un acteur mineur dans ces enjeux. Le secteur a pourtant mis des moyens énormes dans ces projets. L’Europe, principal fer de lance dans ces recherches, ne représente d’ailleurs que 9 % des émissions dans le monde (pour les 28 membres actuels de l’UE, cf. encadré).

Cet article compte 1 260 mots.

[…]

Ce contenu est réservé aux abonnés.      S’abonner

AUCUN COMMENTAIRE