SpaceX dans la course aux licences pour sa constellation

OneWeb
Un satellite OneWeb. Crédit : OneWeb Satellites.
Avec son projet pharaonique de constellation Starlink, SpaceX se positionne face à OneWeb mais aussi à plusieurs autres opérateurs, dont certains de ses clients, qui ont leurs propres projets de constellations.

Le projet Starlink n’est pas le seul concept de mégaconstellation dédiée à l’accès à Internet à haut débit à avoir été mis en chantier en janvier 2015. Au moment où Elon Musk inaugurait son usine de Redmond, Qualcomm et Virgin Group annonçaient leur investissement dans le projet OneWeb de Greg Wyler. Cinq mois plus tard ils étaient rejoints dans un premier tour de table de 500 M$ par Airbus, Bharti Enterprises, Coca-Cola, Hughes Network Systems, Intelsat et Grupo Salinas. Six mois plus tard, Softbank montait à bord et ajoutait 1,2 Md$ au pot commun.

Au Salon du Bourget 2015, Greg Wyler a signé des contrats de lancements avec Arianespace pour placer sur orbite plus de 600 satellites et s’associait à Airbus pour produire ses 900 satellites à bas coût. En novembre 2014 pourtant, Greg Wyler et Elon Musk discutaient encore du projet d’ouvrir une usine géante pour y développer ensemble une mégaconstellation afin d’ouvrir l’accès à Internet au plus grand nombre. Depuis, une chaîne d’assemblage expérimentale a été créée à Toulouse pour sortir les dix premiers satellites et une usine est sortie de terre à Cape Canaveral pour accueillir les deux chaînes de production effective afin de réaliser le reste de la constellation.

Dans l’attente d’une licence

À l’instar de OneWeb, la constellation Starlink doit utiliser la bande Ku. Le projet de Greg Wyler a obtenu une licence de la FCC (Federal Communication Commission) en juin 2017 qui lui accordait les fréquences lui permettant d’accéder au marché américain. En revanche, la demande de licence déposée en novembre 2016 par SpaceX pour son propre système n’a toujours pas abouti.

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