Airbus et Safran tentent d’éviter les départs involontaires

Étape de serrage de l'écrou de la turbine basse pression sur le moteur LEAP-1A à Villaroche, en France. Crédit : C. Abad - CAPA Pictures - Safran.
Pour s’adapter à la crise, Airbus a réduit de 40 % ses cadences de production, et annoncé la suppression de 15 000 postes dans le monde. Un accord devrait permettre d’éviter les départs forcés notamment grâce à l’activité partielle. Safran a mis en œuvre une stratégie similaire.

La perspective de licenciements secs en France s’éloigne chez Airbus. Le 12 octobre, l’avionneur a signé avec les syndicats un accord qui devrait préserver l’emploi dans l’Hexagone. Airbus avait annoncé en juin la suppression de 15 000 postes de travail dans le monde, dont 5 000 en France, en raison de la pandémie de Covid-19. Trois mois de négociations entre direction et syndicats a permis de parvenir à un accord sur le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Les syndicats ont également signé un accord sur l’activité partielle de longue durée (APLD), mis en place en juillet par l’État. Airbus y aura recours pour 30 % de ses salariés, en particulier en production, permettant d’éviter la suppression de 1 500 postes. « Nous avons atteint notre objectif de parvenir à zéro départ contraint, ce qui était notre ligne rouge », a déclaré Jean-François Knepper, délégué syndical central Force ouvrière (FO), le premier syndicat d’Airbus. « Avec ces deux accords [sur le PSE et l’APLD], Airbus est en bonne voie pour qu’il n’y ait aucun départ contraint », confirme la CFE-CGC.

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