Berlin monnaye son soutien à Ariane 6 et Vega C

Baies arrières Ariane 6
Les baies arrières (VuAB) du premier étage d'Ariane 6 pour le modèle d'essais combinés (CTM), avec son moteur Vulcain 2.1, et le premier modèle de vol, aux Mureaux. Crédit : D. Eskenazi - ArianeGroup.
Les pays membres de l’ESA ont revu les conditions dans lesquelles seront exploités les lanceurs Ariane 6 et Vega C après 2024, afin d’assurer la pérennité de l’accès européen à l’espace dans un environnement stratégique et commercial bouleversé. L’Allemagne en a profité pour extorquer des avantages.

Pour Daniel Neuenschwander, directeur du Transport spatial à l’ESA, c’est « un signal fort de l’engagement politique des pays Européens » pour sécuriser la phase d’exploitation des lanceurs européens Ariane 6 et Vega C, dans des conditions qui ne présentent plus guère de rapport avec celles dans lesquelles les deux programmes avaient été décidés et organisés en 2014. En pratique, au-delà de la préférence affichée pour les lanceurs européens par les gouvernements nationaux et les institutions européennes, il s’agira de garantir chaque année quatre lancements sur Ariane 6 et deux sur Vega C – avec des options pour trois Ariane 6 et un Vega C de plus. Soit un niveau d’activité minimal assuré pour les deux systèmes en dépit de la volatilité des marchés commerciaux.

Il aura fallu un bon mois pour que le conseil de l’ESA parvienne à approuver la résolution sur ce point. Une fois de plus, l’Allemagne a très bien manœuvré pour faire accepter ses conditions à ses partenaires, notamment à la France.

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Ariane 6 et Vega C : Berlin monnaye son soutien...
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