La Corée du Sud muscle sa dissuasion

Sous-marin Corée du Sud
Le sous-marin d'attaque sud-coréen Dosan Anh Changho. Crédit : Marine de la Corée du Sud.
Dans un effort pour pousser son autonomie d’action stratégique, la Corée du Sud inaugure une capacité de dissuasion balistique conventionnelle à partir d’un sous-marin d’attaque, quelques heures après la démonstration par Pyongyang d’une capacité de tir de missiles à partir d’un train. Mais Séoul ne va pas s’arrêter là.

Sorti des chantiers navals de Daewoo à Okpo et entré en service le 13 août, le tout nouveau sous-marin d’attaque sud-coréen Dosan Ahn Chang-Ho a tiré son premier missile balistique en mer le 15 septembre. Avec le succès de cet essai opérationnel, la Corée du Sud devient le huitième pays et la première puissance non-nucléaire à disposer de cette capacité présentée par Séoul comme « un moyen de dissuasion afin de répondre aux menaces omnidirectionnelles, qui jouera un grand rôle dans l’établissement de la défense nationale et de la paix dans la péninsule coréenne ».

Cette capacité inédite s’inscrit dans la nouvelle politique sud-coréenne vers une plus grande autonomie stratégique et technologique au même titre que l’acquisition d’un segment spatial d’observation militaire, le développement du nouvel avion de combat KF-21 Boramae ou celui d’un avion de transport tactique.

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