L’A350 à 100 % de SAF vole plus proprement

A350 SAF
L'A350 suivi par le Falcon renifleur du DLR. Crédit : S. Ramadier - Airbus.
Après huit mois d’essais en vol et au sol sur l’A350 FlightLab d’Airbus, l’étude menée avec Rolls-Royce et le DLR sur les émissions du vol alimenté à 100 % en carburant durable de type SAF a rendu son verdict, et il est prometteur.

Les carburants durables sont moins polluants et ont une plus grande densité énergétique que le kérosène conventionnel. Ce sont les premiers enseignements de l’étude en vol des émissions d’un avion de ligne utilisant 100 % de carburants durables menée depuis le début de l’année par Airbus, Rolls-Royce, le centre de recherche allemand DLR et le producteur finlandais de SAF (Sustainable aviation fuel) Neste. Des chercheurs du Conseil national de la recherche du Canada et de l’université de Manchester participent aussi à cette étude.

« Il a été démontré que le SAF a une empreinte carbone nettement inférieure à celle du kérosène classique tout au long de son cycle de vie, et nous constatons aujourd’hui qu’il est également avantageux pour réduire les effets autres que le CO2 », a déclaré Markus Fischer, directeur de la division aéronautique du DLR. « Des tests comme ceux-ci continuent à développer notre compréhension du 100 % SAF, son utilisation en vol, et nous voyons des signes positifs pour son potentiel à contribuer à la réduction de l’impact environnemental. »

Cet article compte 750 mots.

[…]

Ce contenu est réservé aux abonnés.      S’abonner

AUCUN COMMENTAIRE