Ministérielle : comment la France a investi à Séville

Lanceurs ESA ministérielle
Les lanceurs développés sous l'égide de l'ESA, ainsi que l'avion spatial Space Rider, bénéficieront des souscriptions françaises à Séville. Crédit : ATG Medialab - ESA.
La France n’a été que le deuxième pays contributeur à la ministérielle de Séville, mais les investissements seront à la hauteur des besoins de l’industrie, assure-t-on au Cnes.

La délégation allemande était particulièrement fière de son coup, lors de la conclusion du Conseil de l’ESA au niveau ministériel, ce 28 novembre à Séville. Comme l’expliquait Thomas Jarzombek, coordinateur du gouvernement fédéral allemand pour les affaires aéronautiques et spatiales, en 2016, à la ministérielle de Lucerne, la délégation française avait surpris son homologue allemande en sortant de sa poche au dernier moment une rallonge budgétaire issue du PIA (Plan d’investissement d’avenir). Cela lui avait permis de prendre l’ascendant sur plusieurs projets qui lui tenaient à cœur et où un équilibre semblait avoir été atteint. Cette fois-ci, c’est l’Allemagne qui a fait de même face à la France.

En juin dernier, les arbitrages de Bercy ont plafonné le volume total de la contribution française à un peu plus de 2,6 Md€, ce qui a nécessité des adaptations millimétrées du plan d’investissement. Auparavant, le chiffre de 3,1 Md€ avait été avancé, et les plus optimistes espéraient même aller au-delà.

Sur les 14,256 Md€ levés lors de la ministérielle, la France a apporté 2,651 Md€ et l’Allemagne 3,294 Md€. « Nous avons mis 1 Md€ sur les lanceurs, 1 Md€ sur les systèmes orbitaux et le reste sur les programmes obligatoires », résume Jean-Pascal Le Franc, directeur de la programmation internationale et de la qualité au Cnes, et membre de la délégation française à Séville.

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