En étudiant l’avion à hydrogène liquide, Airbus apprend à travailler avec des systèmes à températures cryogéniques. Celles-ci génèrent nombre de complications, mais amènent aussi des avantages inédits, comme la supraconductivité, dès qu’il s’agit de les combiner avec la propulsion électrique.
La physique est tout. Pour électrifier les fonctions propulsives d’un avion de ligne, il faut plusieurs mégawatts. Et pour faire passer une telle puissance, le meilleur allié pourrait être le froid, qui permet de réduire la résistance électrique des matériaux, donc leur diamètre et leur masse, grâce à la supraconductivité. Or, la propulsion à hydrogène offre une source de très grand froid dont les ingénieurs d’Airbus veulent tirer profit dans la quête du vol zéro émission de carbone.
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