Un décompte pour le Starcoin™ ?

Elon Musk est-il un lecteur d’Aerospatium ? Dans notre dernier numéro, paru le 6 mai, nous soulignions le cynisme du « Technoking » de Tesla qui encaissait à la fois l’argent des crédits carbone de ses voitures électriques – supposées propres – et ceux des dividendes de sa spéculation sur le Bitcoin, dont le minage est une source d’émissions de carbone atmosphérique en pleine expansion. Une semaine plus tard, Elon Musk renversait le panier des cryptomonnaies d’un tweet repentant, annonçant la suspension des paiements en Bitcoins chez Tesla. En six jours, la monnaie virtuelle perdait 40 % de sa valeur.

Le milliardaire annonçait qu’il reviendrait à la cryptomonnaie sitôt que celle-ci aurait fait sa transition vers des solutions de minage moins polluantes et qu’il étudiait d’autres solutions qui utiliseraient moins de 1 % de l’énergie nécessaire aux transactions en Bitcoins.

En janvier, Elon Musk a déjà poussé à la hausse une autre cryptomonnaie, le Dogecoin, par quelques déclarations, multipliant sa valeur par huit. Le 9 mai, il a même annoncé le lancement en 2022 d’un microsatellite lunaire, payé en Dogecoins. Combien de temps avant qu’il lance sa propre cryptomonnaie ?

Les projets de constellations de cloud sur orbite, faisant appel au cryptage quantique, ont fait leur apparition. SpaceX, pour le moment associé à l’offre Azure de Microsoft – pour des connexions via Starlink à un cloud terrestre – pourrait être tenté d’y voir un nouveau marché pour sa mégaconstellation. Transféré dans des serveurs Starcloud™ sur orbite, le minage n’émettra plus de gaz à effet de serre sur Terre. Le patron de Tesla et SpaceX pourra se parer d’un label vert pour lancer un Starcoin™ et spéculer dessus afin de financer ses projets martiens.

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