Gifas : 30 000 emplois sauvés dans l’aérien et le spatial

Figeac Aéro
Figeac Aero a vu sa croissance brisée en vol par la crise. Crédit : Figeac Aéro.
Le secteur industriel aéronautique et spatial français n’a pas été épargné par la crise qui a mis le secteur à genoux en 2020, mais il a résisté, notamment grâce aux efforts combinés du gouvernement et des entreprises, selon le Gifas. Reste à savoir comment continuer à tenir tout en se préparant pour une reprise qui pourrait être rapide mais à une date encore indéterminée.

Changement de décor pour les traditionnels vœux à la presse du Gifas (Groupement des industries françaises aéronautiques et spatiales), qui ont eu lieu le 7 janvier. Loin des traditionnels salons feutrés où la profession se réunit habituellement pour écouter le président Éric Trappier donner le pouls du secteur entre cafés et croissants, cette année, la cérémonie a eu lieu virtuellement, comme toutes celles qui émaillent habituellement le calendrier du mois de janvier. Avec le Covid-19, la numérisation du secteur a bien progressé, mais dans une direction inattendue.

« Nous n’imaginions pas ça il y a un an », a reconnu le P-DG de Dassault Aviation, dans ses propos liminaires, en rappelant le caractère « inédit » de la crise.

Pour Éric Trappier, qui entame la dernière année de son mandat, l’heure n’est pas au catastrophisme. Sur les 200 000 emplois que représente l’organisation – sur une filière qui en emploierait 350 000 – quelque 60 000 étaient jugés menacés en 2020 et 2021 par la crise du secteur. La moitié ont pu être sauvés, assure Éric Trappier. « Mais tout dépendra de la durée de la crise », temporise-t-il.

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