Le plasmique de Safran passe à la vitesse supérieure

O3b plasmique
Les deux premiers satellites O3b mPower, avec leurs moteurs plasmiques PPS-5000 sur la gauche. Crédit : Boeing.
Le lancement des deux premières plateformes 702X de Boeing met en évidence le nouveau rôle joué par la propulsion plasmique de Safran dans l’écosystème de l’industrie des satellites depuis le retrait de la concurrence russe.

Il y a deux mois, le 16 décembre 2022, un Falcon 9 de SpaceX a mis sur orbite les deux premiers satellites de la constellation O3b mPower de l’opérateur luxembourgeois SES. Largués sur une orbite de transfert à 2 778 x 6 992 km d’altitude et inclinée à 9,6°, ils devaient manœuvrer grâce à leur propulsion plasmique pour atteindre leur orbite opérationnelle à 7 825 km d’altitude sur le plan de l’équateur.

Toutefois, depuis deux mois, autant l’orbite d’O3b mPower F1 montrait des signes de manœuvres, autant celle d’O3b mPower F2 semblait ne pas évoluer, se confondant presque avec celle de l’étage supérieur du Falcon 9, abandonné sur orbite (car hors de la « zone protégée » en dessous de 2 000 km). Pour les observateurs, il paraissait évident que le satellite était en panne, et ni Boeing ni SES ne communiquaient sur la question.

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