MBDA compte sur la coopération européenne

Essai de qualification du système SeaCeptor pour la marine britannique. Crédit : MBDA.
Année record aussi chez MBDA. Le missilier franco-britannique a enregistré de beaux succès à l’export et insiste désormais sur l’importance d’une coopération communautaire qui puisse également inclure le Royaume-Uni sécessionniste.

Avec un carnet de commandes record de 16,8 Md€, MBDA s’inscrit dans la ligne des autres industriels de défense européens qui profitent d’une conjoncture favorable au sein d’une situation géopolitique instable. Le P-DG du groupe Antoine Bouvier a insisté, lors de la présentation des résultats le 27 mars à Paris sur l’importance des trois grands marchés pour le missilier : le marché domestique, qui concerne quatre pays pour MBDA (France, Royaume-Uni, Allemagne et Italie), auxquels il souhaiterait ajouter l’Espagne.

Le but est de garantir « un accès souverain à des capacités militaires critiques », un objectif pris en compte selon lui dans la Loi de programmation militaire française qui va entériner la succession de la ASMPA (composante nucléaire aéroportée). Le lancement du programme Mica NG (nouvelle génération) doit aussi permettre à l’armée de l’Air de bénéficier des dernières avancées technologiques.

En Europe, le renforcement des coopérations bilatérales a continué : « Le fait que le programme FCASW (missile anti-navire, ndlr) ait été signé quelques jours avant le déclenchement du Brexit n’est pas une coïncidence. Le Brexit ne réduit en aucune façon la coopération bilatérale dans le domaine de la défense », a précisé le P-DG.

Cet article compte 780 mots.

[…]

Ce contenu est réservé aux abonnés.      S’abonner

AUCUN COMMENTAIRE