C‘était un salon du Bourget bien particulier qui s’est ouvert le lundi 16 juin dans le nord de Paris. L’absence des Russes – et la présence des délégations militaires ukrainiennes – rappelait que cette guerre est entrée depuis février dans sa quatrième année, sans solution.
La frilosité des Américains avant le salon, avec certaines entreprises qui n’ont confirmé leur venue qu’au dernier moment, mettait l’accent sur une situation plus incertaine que jamais.
Boeing, néanmoins, devait revenir en forme au Bourget : les problèmes de sécurité étaient en train de se résorber, les cadences s’apprêtaient à augmenter… et la catastrophe, horrible, inattendue, trois jours avant l’ouverture du salon : 279 personnes ont perdu la vie dans le crash d’un 787 d’Air India.
Cet article compte 2 380 mots.
[…]
Ce contenu est réservé aux abonnés. Se connecter S’abonner
