L’Europe sans capacité d’interception exoatmosphérique

Le site Aegis Ashore de Deveselu, en Roumanie, assure seul la défense antimissile de l'Europe. Crédit : S. Spratt - US Navy.
Géant technologique mais nain politique, l’Europe ne dispose aujourd’hui d’aucun moyen propre dans le domaine de l’interception exoatmosphérique, contre les menaces balistiques ou orbitales. Mais les idées ne manquent pas.

Les succès de l’essai antisatellite indien et de l’interception antimissile par le GBI américain sont venus rappeler que l’Europe ne dispose pas de capacité similaire et n’a pas le projet d’en développer, faute de volonté politique.

Cette lacune a d’ailleurs été identifiée en France dans le rapport des députés Olivier Becht et Stéphane Trompille sur le secteur spatial de défense, pour ce qui est de la capacité antisatellite, et dans le Capability Development Plan (CDP) de l’Agence européenne de défense, pour la capacité antimissile.

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