L’Inde abat un de ses satellites

Décollage de l'engin antisatellite de la « Mission Shakti ». Crédit : DRDO.
Après la Russie, les États-Unis et la Chine, l’Inde est devenue la quatrième puissance à faire la démonstration de sa capacité de détruire un satellite sur orbite.

Alors que l’Inde s’apprête à renouveler la Lok Sabah, chambre basse de son parlement, le Premier ministre Narendra Modi, dont le siège sera remis en jeu, a pris la parole sur les chaînes de télévision indiennes le 27 mars pour annoncer le succès de la « Mission Shakti », première démonstration d’une arme antisatellite par le pays.

« L’Inde peut désormais se défendre dans l’espace, pas uniquement sur terre, sur mer et dans les airs », a assuré Narendra Modi. L’Inde, qui dispose d’une importante infrastructure spatiale pour gérer son économie et sa défense, est en rivalité permanente avec la Chine, qui a lancé au moins 17 satellites militaires pour l’observation, la surveillance et l’écoute en 2018.

« L’Inde n’a aucune intention de se lancer dans une course aux armes dans l’espace »,  tempère le ministère indien des Affaires étrangères. « Cet essai a été réalisé pour vérifier que l’Inde a la capacité de défendre ses moyens spatiaux. »

Le scrutin législatif indien se déroulera en sept phases du 11 avril au 19 mai, pour une annonce des résultats le 23 mai. Le développement des capacités militaires du pays est un important sujet de campagne pour le parti nationaliste BJP (Bharatiya Janata Party) actuellement au pouvoir.

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