La fermeture réciproque des espaces aériens occidentaux et russe complique la reprise du transport aérien, qui sort tout juste de la crise du Covid-19. L’Union européenne, puis les États-Unis et le Canada ont fermé fin février leur espace aérien aux compagnies russes, conduisant Moscou à prendre des mesures symétriques visant les compagnies occidentales. Le survol de l’immense territoire de la Fédération de Russie, la voie la plus directe entre l’Europe et l’Asie, est désormais interdit à ces dernières, avec comme conséquence un allongement des durées de vol et un renchérissement des coûts de transport, passagers ou cargo, aggravé par l’envolée du prix du pétrole, qui a largement franchi la barre des 100 $ le baril.
Cet article compte 1 170 mots.