Les cieux se ferment sur la Russie

Aeroflot A320 Russie
Un A320 d'Aeroflot, désormais indésirable dans les cieux européens ou nord-américains. Crédit : P. Pigeyre - Airbus.
Les sanctions contre la Russie à la suite de son invasion de l’Ukraine et les contre-sanctions décidées par Moscou ont dressé de nouvelles frontières dans le ciel forçant les compagnies aériennes à modifier drastiquement leurs plans de vol.

La fermeture réciproque des espaces aériens occidentaux et russe complique la reprise du transport aérien, qui sort tout juste de la crise du Covid-19. L’Union européenne, puis les États-Unis et le Canada ont fermé fin février leur espace aérien aux compagnies russes, conduisant Moscou à prendre des mesures symétriques visant les compagnies occidentales. Le survol de l’immense territoire de la Fédération de Russie, la voie la plus directe entre l’Europe et l’Asie, est désormais interdit à ces dernières, avec comme conséquence un allongement des durées de vol et un renchérissement des coûts de transport, passagers ou cargo, aggravé par l’envolée du prix du pétrole, qui a largement franchi la barre des 100 $ le baril.

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