Orbital ATK développe le lanceur OmegA avec le Pentagone

Le concept de lanceur OmegA, en version Intermediate. Crédit : Orbital ATK.
Nouvel entrant dans le juteux mais déjà bien concurrentiel marché des lancements institutionnels américains : Orbital ATK dévoile le lanceur OmegA, qui doit beaucoup aux accélérateurs de la navette et du SLS.

Le marché du lancement des charges utiles gouvernementales américaines n’en finit plus d’aiguiser les appétits. Chasse gardée de United Launch Alliance depuis 2006, il a longtemps été l’objectif premier de SpaceX pour assurer la cadence de lancement et le volume de revenus nécessaires à son modèle économique. La firme d’Elon Musk a d’ailleurs bénéficié d’un contrat de 20 M$ fin 2017 pour y adapter son Falcon Heavy. Les performances annoncées pour le New Glenn de Blue Origin ne sont pas innocentes non plus, puisqu’elles correspondent à celles du Delta 4 Heavy mais avec une coiffe de 7 m de diamètre au lieu de 5 m.

Orbital ATK rejoint la partie avec sa propre offre, basée sur la technologie de moteurs à propergol solide développée pour différents programmes, du SLS de la Nasa au lanceur Vulcan de ULA.

L’industriel, qui doit devenir la division Innovation Systems de Northrop Grumman avant la fin du trimestre, a dévoilé l’architecture définitive de ses lanceurs OmegA à l’ouverture du 34e Space Congress qui se tenait à Colorado Springs du 16 au 19 avril. Cette présentation coïncidait avec la signature d’un accord avec Aerojet Rocketdyne qui fournira les moteurs RL10C de l’étage supérieur cryotechnique des OmegA.

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