Premier succès d’un lanceur commercial chinois

Installation du lanceur Shian Quxian 1. Crédit : DR.
Après l’échec de deux de ses concurrents en neuf mois, la firme chinoise i-Space a réussi le premier vol orbital de son petit lanceur Shian Quxian 1. Ce n’est qu’un début, d’autres concurrents se pressent déjà pour s’attaquer eux aussi à ce marché.

La troisième tentative aura donc été la bonne. Après les échecs de LandSpace le 27 octobre et de OneSpace avec son OM-1 le 27 mars, Beijing Interstellar Glory Space Technology (i-Space) est devenue le 25 juillet la première compagnie privée chinoise à réussir une mise sur orbite.

Seize logos avaient été apposés sur la coiffe du lanceur, qui n’emportait pourtant que cinq charges utiles – dont seulement deux satellites déployés – et deux lests promotionnels.

La charge principale de ce vol était le nanosatellite CAS-7B développé par l’Institut polytechnique Pékin pour le compte de Camsat, l’antenne chinoise de l’organisation radio-amateur Amsat. Basé sur une structure de cubesat 1,5U, ce nanosatellite va déployer un ballon gonflable qui doit lui servir de stabilisateur aérodynamique ainsi que de dispositif de freinage pour une désorbitation en moins d’un mois.

Un autre nanosatellite, développé par Space Science & Technology Engineering Development Co. a été largué sous la dénomination de Hangtian KKG Fazhang (« thyristor aérospatial ») qui suggère une démonstration technologique.

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