Un an après le lancement des premières études techniques sur les différents éléments du Système de combat aérien futur (Scaf), la tension monte au sein de l’équipe industrielle franco-germano-espagnole sur la répartition des tâches, des responsabilités et des propriétés intellectuelle.
Le fragile équilibre mis en place au début du programme, qui donne à Dassault Aviation le responsabilité de l’avion de combat NGF (Next Generation Fighter), à Safran celle de la motorisation et à Airbus Defence & Space celle de l’architecture du système de systèmes (sur lequel se sont depuis greffés les capteurs), est mis à mal par les prétentions politiques des partenaires et les pressions exercée par les syndicats allemands.
Le 5 mars, à l’occasion de la présentation des résultats annuels de l’avionneur français, Éric Trappier, P-DG de Dassault Aviation, avait agité la menace d’un « plan B » pour le programme, indiquant qu’il était de sa responsabilité d’industriel de tout faire pour que le « plan A » fonctionne, mais qu’il serait irresponsable de sa part de ne pas avoir une alternative dans sa manche.
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VIVEMENT LE PLAN B ! Après les épisodes du Starfighter, du F-16 et du Phantom et aujourd’hui du F-35 : Qui chez nous peut encore croire à une défense européenne ??? A part quelques naïfs de chez nous, cela n’intéresse aucun autre pays européen ! Tous les autres européens (les anciens comme les nouveaux de l’Est) ne jurent que par l’alliance américaine et l’OTAN ! Quand nos politiciens le comprendront-ils ? Ce SCAF est un cadeau de Macron aux allemands, qui bénéficieraient des transferts technologiques de Dassault, Safran et Thales alors qu’ils n’ont aujourd’hui aucune autonomie dans ces 3 domaines… Lire la suite »