Le GSLV à la rescousse des constellations

GSLV Mk3
Transfert du GSLV Mk3 vers son complexe de lancement. Crédit : Isro.
Les principaux lanceurs du marché étant indisponibles, la seule alternative face au quasi-monopole de SpaceX pourrait être le lanceur indien GSLV Mk3. Commercialisé par NSIL, le bras armé de l’Isro, il doit rapidement monter en cadence pour profiter de cette conjoncture favorable.

Lors de la précédente édition de la World Satellite Business Week d’Euroconsult, décalée en décembre pour cause de Covid-19, Tiphaine Louradour, la patronne d’ILS (International Launch Services), avait présenté son lanceur russe Proton comme un recours face au monopole du Falcon 9 et du Falcon Heavy de SpaceX. Les autres grands fournisseurs de lancement mondiaux ayant leurs manifeste accaparés par des transitions difficiles entre générations (Ariane 5 à Ariane 6 pour Arianespace, Atlas 5 à Vulcan pour United Launch Alliance et H-2A à H-3 pour Mitsubishi Heavy Industries), ou étant tout simplement en retard (le New Glenn de Blue Origin), les lanceurs d’Elon Musk jouent sur de velours pour s’accaparer la quasi-totalité du marché commercial et imposer leurs règles aux opérateurs, dont beaucoup sont des concurrents de son propre système Starlink.

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