Le salon ILA espère beaucoup de l’édition 2018

Le tarmac du salon ILA lors de l'édition 2016. Crédit : BDLI.
Le salon ILA de Berlin ouvre ses portes le 25 avril pour seulement quatre jours. Coincée entre la foire de Hanovre et les jours fériés, la biennale aéronautique et spatiale, qui compte cette année la France comme invité d’honneur, essaie de trouver un second souffle alors que la coopération européenne sur les sujets de défense est au cœur de l’actualité.

L’Allemagne a-t-elle besoin du salon ILA ? La question a été posée directement par le directeur des salons de Berlin (Berlin Messe, co-organisateur). Celui-ci a déclaré à la presse berlinoise « qu’il ne sera plus question de l’ILA après 2018 ». L’assertion a été farouchement combattue par l’autre organisateur, le BDLI (Bundesverband der Deutschen Luft- und Raumfahrtindustrie, l’équivalent allemand du Gifas), qui rappelle que le contrat d’organisation court jusqu’en 2020.

Le salon ILA a en effet lieu sur le vieil aéroport est-allemand de Schönefeld, qui doit bientôt laisser entièrement la place au nouvel aéroport international Willy-Brandt. Mais celui-ci, dont le terminal est construit, compte désormais sept ans de retard et n’est toujours pas ouvert au public (cf. encadré). L’emplacement de l’ILA est donc suspendu au destin de cette infrastructure, risée de toute l’Allemagne depuis son inauguration avortée en 2011.

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