La sélection par Airbus du turbopropulseur Catalyst de GE Aviation comme motorisation de l’Eurodrone ne fait pas l’unanimité. Berlin, Paris, Rome et Madrid se sont laborieusement accordés en février sur le dossier du drone Male européen, mais c’est l’Italie, dont le motoriste national, Avio Aero, est filiale à 100 % de l’Américain, qui semble avoir réussi à imposer son moteur un mois plus tard. Techniquement, la décision a toutefois été prise par le maître d’œuvre Airbus Defence & Space – Military Aircraft, comme prévu par l’accord qui lie les partenaires du programme.
Il n’en reste pas moins que cette solution pose problème au « cinquième partenaire » du programme, la Commission européenne, qui a prévu d’y investir 100 M€ (soit 1,4 % du financement global), au titre du programme européen de développement de l’industrie de Défense (Pedid), précurseur du Fonds Européen de Défense (FEDef).
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[…] Le contrat de l'Eurodrone a été signé et sa motorisation a été choisie mais des élus remettent en cause le choix d'un moteur américain. […]