En premier lieu, et c’est le plus frappant, tout le monde souhaite recruter. Les grandes entreprises, comme Airbus Helicopters, 20 600 salariés, qui a d’ores et déjà 596 offres d’emploi ouvertes, sans compter 213 offres pour les stages, apprentissage, VIE (volontaires à l’international). Mais le manque se fait également ressentir dans les PME, qui sont elles aussi toutes à la recherche de salariés, comme Chantreuil, 55 salariés dans le Cotentin, spécialisée dans l’usinage et la chaudronnerie, qui cherche quatre personnes. Revima, gros spécialiste de MRO, 627 personnes dans le Val de Seine, recrute vingt personnes dans les mois à venir.
Aerospacelab, créée il y a quatre ans et demi en Belgique et qui vise les 500 satellites produits par an, compte 154 salariés en Belgique, France et Suisse. Elle veut recruter vingt personnes supplémentaires dans les mois à venir, alors que quinze postes sont déjà ouverts. Et pour elle, des conséquences indirectes sur le chiffre d’affaires se font déjà sentir.
D’autres entreprises sont déjà touchées : elles ne peuvent plus prendre de nouvelles commandes ou doivent les rendre en retard, à cause de la désorganisation provoquée par le manque de salariés.
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