Cinq satellites de la DGA à lancer par Arianespace

Un satellite Comsat NG. Crédit : TAS.
Après avoir bouclé une année record en 2015, Arianespace entame 2016 avec l’annonce de la signature de deux contrats de lancement pour des satellites militaires français. Pourtant aucun d’entre eux n’a été attribué directement par la Direction générale de l’armement (DGA).

L‘un a été signé avec Thales Alenia Space et Airbus Defence & Space pour l’envoi sur orbite de transfert géostationnaire des satellites de télécommunications militaires Comsat NG commandés à la veille de Noël. Ces deux satellites à propulsion électrique, d’une masse au lancement d’environ 3 500 kg, voyageront en position basse sur Ariane 5 en 2021 et 2022. TAS est maître d’œuvre du programme tandis qu’Airbus DS fournira l’une des deux plateformes.

L’autre contrat a été signé par le Cnes pour l’emport vers une orbite polaire basse des trois satellites du système Cérès (Capacité de Renseignement Electromagnétique Spatial) par un petit lanceur Vega à l’horizon 2020. Ces trois satellites ont été commandés en mars 2015 à Airbus DS tandis que Thales assure la maîtrise d’œuvre de l’ensemble du système. Ils seront basés sur la plateforme Elitebus de TAS et emporteront une charge utile de ROEM (Renseignement d’origine électromagnétique) développée par Thales Systèmes Aéroportés. Ce lancement nécessitera le développement d’un système de séparation spécifique. Comme pour les générations précédentes Elisa et Essaim, le Cnes est partenaire de la DGA sur ce programme.

Comsat NG comme Cérès sont des programmes inscrits dans la Loi de programmation militaire française (LPM) couvrant la période 2014-2019. Troisième programme spatial inscrit dans cette LPM, les satellites d’observation CSO (Composante spatiale optique), dont la maîtrise d’œuvre a été confiée à Airbus DS via le Cnes en décembre 2010, ne font toujours l’objet d’aucun contrat de lancement officiellement annoncé. Le premier des deux satellites doit être lancé à la mi-2018.

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