Elon Musk sauve son poste… pour l’instant

Une image prise en juillet près de San Francisco par la Shorty Air Force, ou Armée de l'air des « shorters », ces parieurs à la baisse contre Tesla qu'abhorre Elon Musk. Crédit : Machine Planet - Twitter.
Le patron de Tesla et de SpaceX, Elon Musk, a trouvé un accord avec les autorités boursières américaines qui lui permet de continuer à diriger le constructeur automobile. Pour autant, tous les doutes sur la viabilité de l’entreprise sont loin d’être levés.

Un tweet intempestif, des larmes devant les journalistes, un joint fumé en direct… Elon Musk a connu une fin d’été agitée. Les plaintes déposées par des investisseurs après son tweet du 8 août, annonçant que le financement pour un retrait de Tesla de la Bourse était assuré, ont fini par faire réagir l’autorité boursière américaine (SEC). Au terme de négociations, Elon Musk et la SEC sont arrivés à un compromis : une amende de 20 M$ pour le patron, une autre du même montant pour le constructeur automobile, et sa démission du poste de président du conseil d’administration. Il reste président exécutif de l’entreprise, mais doit nommer deux administrateurs indépendants pour l’aider – ou le surveiller.

Le népotisme d’Elon Musk s’appliquait jusque là, avec la présence au conseil, entre autres, de son frère et ses cousins, par ailleurs propriétaires de SolarCity, racheté en 2016 par Tesla…

Après une chute vertigineuse en Bourse au lendemain de l’amende, à 264 $, l’action Tesla est remontée lundi 1er octobre à 310 $, retrouvant le niveau moyen du début de l’été. Beaucoup d’analystes sont rassurés par la mesure, qui permet de garder le patron emblématique à la manœuvre tout en encadrant quelque peu ses débordements. Il n’a par exemple plus le droit de tweeter d’informations financières.

Des doutes subsistent

La situation n’est pourtant pas tout à fait éclaircie.

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