Objectifs de missions

Dans les domaines technologiques, l’art de l’ingénieur s’applique à résoudre des problèmes, de préférence de la manière la plus pratique qui soit. Dans un univers macroéconomique, il faut également que la solution soit rentable et qu’elle s’applique à un marché suffisamment grand pour que l’investissement nécessaire à son développement puisse espérer être amorti. Le cas échéant, le mécénat peut permettre de financer des développements pour des marchés non solvables.

Cette approche du monde, basée sur un équilibre entre les besoins, les moyens et les résultats, qu’elle soit cartésienne ou empirique, ne répond pas aux attentes de tous.
Dans un univers de communication à outrance, où la forme l’emporte souvent sur le fond, et l’émotion sur la réflexion, l’ingénieur peut parfois être décontenancé quand il est confronté à des donneurs d’ordres ou d’avis qui ne partagent pas cette vision pragmatique. C’est notamment le cas en politique.

Ainsi réfléchir ensemble sur les meilleurs moyens d’utiliser la technologie pour réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre tout en maintenant la connexion entre les populations, devient un casse-tête face à des argumentaires qui refusent – paradoxalement – de considérer le système dans son ensemble. Trouver la combinaison de talents et de savoir-faire qui permettra de doter l’Europe du système de combat aérien le mieux adapté à ses besoins relève également de la quadrature du cercle lorsque les questions électorales éloignent le projet de son objectif premier.

Dans tous les cas, il convient de continuer à informer, instruire et convaincre, car si les mensonges ont la vie dure, les réalités, elles, sont têtues.

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