RFA se prépare à concurrencer Arianespace

RFA ILA 2022
Le chancelier Olaf Scholz à l'ouverture du salon ILA 2022, avec une maquette surdimensionnée du RFA One par rapport à celle d'Ariane 6. Crédit : Messe Berlin.
Le développement du petit lanceur RFA One se poursuit, mais les échéances initialement promises ne seront pas tenues. La start-up bavaroise a aussi dans ses cartons un lanceur plus puissant, au mépris de l’accord franco-allemand d’août dernier qui garantissait une non-concurrence avec les lanceurs européens Ariane 6 et Vega C.

Petit couac lors de la visite du chancelier Olaf Scholz le 22 juin, premier jour du salon ILA de Berlin. À son passage sur le stand du BDLI (Bundesverband der Deutschen Luft- und Raumfahrtindustrie), le groupement des industriels aéronautiques et spatiaux allemands, une photo officielle a été prise avec les principaux chefs d’entreprise devant une maquette d’Ariane 6, à laquelle Olaf Scholz a tourné le dos pour ne s’intéresser qu’à celle du petit lanceur RFA One, de Rocket Factory Augsburg (RFA), filiale d’OHB. Or si le mini-lanceur bavarois a l’air à peine plus petit que le lanceur européen – ce qui marque les esprits outre-Rhin – rien n’indique d’en réalité les échelles sont trompeuses : la maquette du RFA One était à l’échelle 1/10e, tandis que la maquette d’Ariane 6 était au 1/33e.

Les deux lanceurs, de tailles très différentes, sont conçus pour des segments de marchés très distincts, mais RFA peine à cacher son intérêt pour une montée en gamme, qui placerait l’industriel bavarois en concurrence directe avec les systèmes de lancement européens.

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