2021, Odyssée de l’espoir

Il aurait été bien naïf de penser que la crise de 2020, avec son cortège de drames et de frustrations, allait s’évanouir au lendemain du 31 décembre. L’irruption des variants anglais et sud-africain du Covid-19 sont là pour nous rappeler que la pandémie n’est pas encore derrière nous et qu’il va falloir encore vivre avec ses conséquences pendant des mois, voire des années.

Les soubresauts politiques aux États-Unis, dont on pourra débattre de la réelle portée pendant bien longtemps, les journalistes cédant le débat au politologues qui le transmettront en temps utile aux historiens, trahissent surtout une crise profonde des démocraties. Cette perte de confiance en la représentation élue, et en le pouvoir qui en découle, est le terreau de troubles à venir.

Il y a pourtant de nombreuses raisons d’espérer, au-delà de la mise à disposition d’un nombre grandissant de vaccins pour une maladie qui a moins de dix-huit mois. Surtout, les dernières semaines ont montré les limites d’une société de la distanciation. L’appel du large et l’appel des proches se rejoignent en une profonde envie de renouer avec des contacts humains, de mettre fin aux séparations, et pour cela de se remettre à voyager. Le transport aérien va renaître car le besoin est là.

L’industrie a tenu face à la crise. Elle n’en est pas sortie mais les prospects existent et la reprise pourrait être plus tardive mais aussi plus rapide qu’on ne l’imaginait. Les plans de relance vont permettre un sursaut technologique.

Entre pandémie, vaccination et incertitude, nous souhaitons néanmoins une très bonne année aux lecteurs d’Aerospatium, et beaucoup de voyages à venir.

AUCUN COMMENTAIRE