ArianeGroup étudie une mission lunaire pour l’ESA

Maquette structurelle de l'atterrisseur lunaire Alina. Crédit : PTScientists.
Surfant sur la vague déclenchée par la mission Chang’e 4 sur la face cachée de la Lune, le maître d’œuvre d’Ariane 6 s’attache à rappeler les performances de son lanceur vers notre satellite et l’illustre par l’exemple.

André-Hubert Roussel, qui vient de succéder à Alain Charmeau à la tête d’ArianeGroup, souhaite une Europe spatiale très ambitieuse. Pour sa première session face à la presse, le 21 janvier, il a profité de l’éclipse de Lune pour annoncer la signature d’un contrat d’étude de faisabilité avec l’ESA sur un projet d’atterrisseur lunaire qui déposerait à la surface de notre satellite un petit astromobile. Prévue avant 2025, la mission pourrait faire appel aux 8,5 t de capacité d’emport d’une Ariane 64 en vol translunaire.

L’objectif de la mission envisagée par l’ESA sera de tester sur la Lune une charge utile d’utilisation des ressources locales (ISRU : in situ resource utilization), principalement pour extraire de l’eau et de l’oxygène du régolithe lunaire.

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