Vega C devrait retourner en vol en fin d’année

Zefiro 40 Vega C
Premier essai à feu du Zefiro 40 en 2018. Crédit : Avio.
La commission d’enquête sur l’échec du deuxième vol de Vega C, le 21 décembre dernier, en a identifié la cause : la défaillance d’une pièce en composite d’origine ukrainienne. La non-conformité de celle-ci a échappé au contrôle de qualité du maître d’œuvre Avio.

Les conclusions et les recommandations de la commission d’enquête indépendante sur l’échec de la mission Vega C VV22 ont été rendues publiques le 3 mars lors d’une conférence de presse réunissant des de représentants de l’ESA, d’Arianespace et d’Avio à Paris. Le scénario de l’anomalie qui a causé la perte du lanceur et des deux satellites Pléiades Neo qui constituaient sa charge utile a été reconstitué à partir des télémesures récoltées en vol.

Le lanceur a décollé du Centre spatial guyanais le 21 décembre à 01 h 47 TU et la première phase du vol s’est déroulée normalement, confirmant une fois de plus les performances du moteur P120C d’Europropulsion qui doit prochainement équiper également Ariane 6. Celui-ci séparé après combustion, le deuxième étage, basé sur un moteur Zefiro Z40 d’Avio s’est allumé à 144 s de vol, pour une combustion qui aurait dû durer 95 s.

Les autres articles du dossier sur l’échec de Vega C :

• Convergence des crises dans le transport spatial européen
• L’Ukraine, maillon faible de Vega ?
• L’Italie soutient son industrie spatiale

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Vega C : un composite ukrainien à l'orig...
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