Airbus encaisse le coup au premier trimestre

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Le carnet de commandes d'Airbus a bien résisté à la crise du Covid-19. Crédit : F. Lancelot - master films - Airbus.
Les résultats trimestriels d’Airbus reculent sous l’impact de la crise mais le groupe reste solide et ne demande pas le soutien des États. Son patron Guillaume Faury souligne cependant la vulnérabilité de la filière aéronautique.

« La plus grave crise que l’industrie aérospatiale ait jamais connue ». Guillaume Faury, le président exécutif d’Airbus, n’a pas caché l’ampleur de la tempête, soudaine et violente, qui secoue le secteur aérien depuis le début de la pandémie de Covid-19, lors de la présentation des résultats du groupe au premier trimestre. L’avionneur européen, désormais leader du secteur face à un Boeing moribond, a accusé une perte nette de 481 M€, contre un bénéfice de 40 M€ au premier trimestre de l’an dernier. Son chiffre d’affaires a reculé de 15 % à 10,63 Md€.

Son résultat opérationnel ajusté (Ebit), qui permet de mesurer la performance du groupe, a reculé de près de moitié (-49 %) à 281 M€, contre 549 M€ au premier trimestre 2019, reflétant « essentiellement la baisse des livraisons d’avions commerciaux et les coûts associés, compensés en partie par des effets de change favorables », a indiqué le groupe.

« Nous avons assisté à un solide démarrage de l’année sur le plan à la fois commercial et industriel, mais l’impact de la pandémie de Covid-19 s’est rapidement fait sentir sur les chiffres », a commenté Guillaume Faury dans un communiqué.

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