Lanceur réutilisable : Une équation technique et économique complexe

Le seuil de la rentabilité s’établirait à 40 Vols par an. Crédit : Space X.
Si la réutilisation des lanceurs peut sembler un bon moyen de diminuer le coût de l’accès à l’espace, son industrialisation peut s’avérer fort complexe pour un bénéfice minime.

Depuis le début de l’ère spatiale, nombre d’ingénieurs et de politiques ont imaginé pouvoir réaliser des économies substantielles et libéraliser l’accès à l’espace en récupérant et réutilisant tout ou partie de leurs coûteux lanceurs. Cette logique était à la base du concept de navette spatiale, qui s’est finalement révélée encore plus chère à exploiter que les lanceurs consommables qu’elle devait remplacer, et de plus mortellement dangereuse pour ses équipages avant d’être abandonnée en 2011 sans
 succession.

Le lanceur entièrement réutilisable est par essence un véritable défi thermostructurel puisqu’il impose de récupérer des éléments ayant atteint la vitesse orbitale et qui doivent donc dissiper leur énergie cinétique en rentrant dans l’atmosphère.

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