Bombardier va licencier 2 500 personnes

Bombardier Dorval Challenger
La chaîne des Challenger à Dorval, au Québec. Crédit : Bombardier.
La cure d’amaigrissement du principal avionneur canadien se poursuit avec des coupes claires dans les effectifs de Bombardier. Le Québec craint l’impact de cette nouvelle déconvenue sur l’avenir de son pôle aéronautique après la crise du Covid-19.

Déjà fortement amoindri par la revente de la plupart de ses activités, l’avionneur canadien Bombardier va connaître un nouveau coup de rabot en conséquence de l’effondrement du marché de l’aviation d’affaires suite à la crise du Covid-19. La direction a annoncé le 5 juin qu’elle allait se séparer définitivement de 2 500 personnes, dont 1 500 au Québec.

Avec la cession à Airbus de son monocouloir CSeries, à Viking Air de ses turbopropulseurs Q400, à Mitsubishi de son programme CRJ finissant, et de ses sites marocain et irlandais à Spirit Aerosystems (effective dans les prochains mois), Bombardier Aviation a vu ses activités se réduire aux seuls avions d’affaires. Or ce marché a été lui aussi violemment touché par la crise. Le nombre de livraisons devrait baisser de 30 % sur douze mois.

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