Une préférence pour les lanceurs européens

La réunion des ministres à Madrid préparait le conseil ministériel de 2019. Crédit : P. Sebirot - ESA.
En marge de leur réunion pour la préparation du Conseil ministériel de 2019, les délégations de cinq pays de l’ESA ont pris des engagements en faveur d’une préférence pour les lanceurs européens.

Ce ne sont pas encore des contrats, mais il ne sera pas dit qu’il n’y a pas de volonté. Réunis à l’ESAC, le centre spatial de l’ESA pour la science à Villanueva de la Cañada, près de Madrid, les ministres européens se sont penchés sur l’épineuse question de la souveraineté de l’accès à l’espace. Cinq d’entre eux et l’ESA ont signé un « déclaration conjointe relative à l’exploitation institutionnelle d’Ariane 6 et de Vega C ». La française Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, retenue à Paris pour un conseil ministériel restreint, était représentée par le président du Cnes, Jean-Yves Le Gall.

Autour de l’ESA, l’Allemagne, l’Espagne, la France, l’Italie et la Suisse se sont engagés à soutenir l’industrie européenne des lanceurs et plus particulièrement Ariane 6 et Vega C. L’agence et les cinq pays reconnaissent l’intérêt de fédérer leur demande de services de lancements afin d’assurer la pérennité d’un accès à l’espace indépendant, compétitif, accessible et fiable pour l’Europe.

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